5 plantes sauvages typiques de bord de mer : à découvrir !

par Adèle Le Berre

Les côtes du Finistère abritent des plantes sauvages capables de supporter une forte salinité, du vent et une certaine sécheresse.

A partir du printemps, on peut admirer en particulier la criste marine, le panicaut maritime, la queue de lièvre, le caquillier ou encore la bette maritime.

Criste marine, Cristhmum maritimum, famille des Apiacées.

On l’appelle aussi fenouil marin, perce pierre, casse pierre…Ces deux derniers noms s’expliquent par sa capacité à pousser entre les rochers.

Cette plante typique du littoral a de nombreuses vertus médicinales : diurétique, anthelminthique, tonique, reconstituante… Elle est aussi très riche en vit C, en iode, en essence aromatique (dite huile de fenouil), en minéraux, en chlorure de sodium…

On peut manger les feuilles fraîches ou les faire macérer dans un vinaigre de cidre pendant 15 jours. Les fruits peuvent servir d‘épices. Jadis, elle était utilisée confite par les marins lors de leurs longues expéditions pour se prémunir du scorbut. 

Attention toutefois lors de la cueillette qui est réglementée : on se limite à une petite poignée.

Panicaut maritime, Eryngium maritimum, famille des Apiacée.

Elle est aussi connue sous le nom de chardon bleu des dunes ou chardon maritime. Ce n’est pourtant pas un véritable chardon.

Avec ses fleurs bleues entourées de bractées épineuses, cette magnifique plante illumine les côtes de Bretagne. Elle est d’ailleurs devenue l’emblème du Conservatoire du littoral. Le panicaut est une espèce protégée depuis 1987. La cueillette est donc interdite !

A une époque, elle a pourtant été consommée. Elle a également été utilisée pour ses vertus médicinales (diurétiques, antiinflammatoire, antitussive…)

Queue de lièvre, Lagurus ovatus, famille des Poacées.

Elle porte d’autres noms tous plus mignons les uns que les autres : queue de lapin, chaton, gros minet… Ils font tous référence à l’aspect velouté et cotonneux de son inflorescence.

D’origine méditerranée, la queue de lièvre s’est parfaitement acclimaté au climat breton. Cette plante sauvage a beaucoup été cueillie pour agrémenter les bouquets secs.

Caquillier maritime, Cakile maritima, famille des Brassicacées

Cette plante du littoral est aussi appelée roquette de mer, tétine de souris, coquillier maritime…

Elle porte de délicates fleurs odorantes, blanches, rosés ou lilas. Elle est très surprenante car elle supporte l’ensablement: elle est donc capable de pousser dans le sable ou au milieu des galets des hauts de plage.

Au Moyen Age, le caquillier maritime était interdit dans les jardins des monastères car on considérait qu’elle était “ excitante aux jeux de l’amour“. La science n’a pas confirmé ces vertus supposées !

On peut cueillir une petite poignée de jeunes feuilles et fleurs pour les déguster fraiches dans une salade ou faire un beurre de caquillier. Délicieux !

Betterave maritime, Beta vulgaris subsp. maritima, famille des Brassicacées.

On la trouve absolument partout sur les côtes bretonnes.

Elle ne passe pas inaperçue avec ses grandes feuilles luisantes et épaisses.

Il est préférable de les cueillir encore jeunes. On les cuisine exactement comme l’épinard: crues ou cuites. La betterave maritime est riche en vitamine A et C et en éléments minéraux (potassiummagnésiumcalciumsoufrefer).

On attribue aussi des vertus émollientes, rafraîchissantes, et laxatives à cette plante du littoral.

D'autres chouettes articles

1 Commentaire

Le beuze 6 décembre 2023 - 11h14

Merci Pour vos informations ✌️👌.

Répondre

Commenter

En naviguant sur ce site, vous acceptez ses cookies, utiles pour vous offrir la meilleure navigation possible OK En savoir plus

Cookies & Vie Privée